Rentrée judiciaire 2025–2026 : le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé plaide pour une justice plus forte

La Cour de cassation a accueilli, ce lundi, la cérémonie solennelle de la rentrée judiciaire marquant l’ouverture de l’année 2025–2026. L’événement s’est déroulé en présence du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, également ministre de la Justice et de la Sécurité publique a.i., accompagné des conseillers-présidents Lesly Voltaire, Edgard Leblanc Fils, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire.
Dans son allocution, le chef du Gouvernement a réaffirmé la détermination de son équipe à consolider les fondements de la justice et de l’État de droit. Il a salué les efforts du corps judiciaire et insisté sur la nécessité de bâtir une justice indépendante, accessible et crédible, capable de répondre aux attentes de la population.
M. Fils-Aimé a notamment mis en avant plusieurs réalisations de l’exercice écoulé, parmi lesquelles la création de pôles judiciaires spécialisés, l’ouverture de deux nouvelles juridictions à Ouanaminthe et Limbé, la nomination d’une cinquantaine de parquetiers et la modernisation du réseau des bureaux d’état civil. Il s’est également félicité de la construction de trois nouveaux centres pénitentiaires d’une capacité totale de 15 000 détenus, un pas significatif, selon lui, dans la lutte contre l’insécurité et l’amélioration des conditions carcérales.
En présence des membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), de représentants du corps diplomatique et d’organisations de défense des droits humains, le Premier ministre a rappelé que la justice ne saurait être l’affaire du seul gouvernement. Elle repose, a-t-il dit, sur l’engagement collectif des magistrats, avocats et auxiliaires de justice.
Clôturant son discours, Alix Didier Fils-Aimé a invité tous les acteurs du système à faire de cette rentrée judiciaire un moment d’unité et de renouveau. « La justice doit redevenir le pilier de la stabilité, de la paix et du renouveau démocratique », a-t-il déclaré, appelant à une responsabilité partagée entre les pouvoirs publics et les institutions judiciaires pour une justice véritablement au service des citoyens.