Les États-Unis livrent des véhicules blindés pour renforcer la Force de Répression des Gangs en Haïti

Les États-Unis ont procédé, cette semaine, à la livraison d’un nouveau lot de véhicules blindés destinés au gouvernement haïtien. Ces équipements viennent appuyer la Force de Répression des Gangs (FRG) ainsi que la Police nationale d’Haïti (PNH) dans leur lutte contre les groupes armés qui continuent de semer la terreur dans le pays. Cette initiative vise à renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité haïtiennes et à leur donner les moyens nécessaires pour reprendre le contrôle des zones dominées par les bandes criminelles.
Cette assistance logistique s’inscrit dans le cadre de la transformation récente de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Force de Répression des Gangs (FRG), une entité autorisée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Washington, principal partenaire de cette nouvelle mission, joue un rôle déterminant dans le soutien matériel et stratégique à la FRG. L’ambassade des États-Unis en Haïti a confirmé la livraison des blindés via sa page Facebook, soulignant que ces véhicules sont essentiels à la réussite des opérations de sécurité menées conjointement avec la PNH.
Les autorités américaines estiment que ces équipements permettront d’améliorer la coordination et l’efficacité des interventions sur le terrain. En 2023, les gangs contrôlaient près de 90 % de la capitale, Port-au-Prince, rendant la situation humanitaire dramatique et la circulation des biens pratiquement impossible. Avec l’appui de la FRG, les autorités haïtiennes espèrent renverser cette tendance et rétablir progressivement un climat de sécurité favorable à la relance des activités économiques et sociales.
La FRG, qui comptera environ 5 550 membres, dont 5 500 policiers et militaires, aura pour mission principale de mener des opérations antigang ciblées, sécuriser l’acheminement de l’aide humanitaire et préparer le terrain pour des élections crédibles. Plusieurs pays, dont le Guatemala, le Kenya, les Bahamas, le Bénin et la Jamaïque, ont déjà manifesté leur intention de contribuer à cette force multinationale. L’objectif commun reste inchangé : aider Haïti à briser l’emprise des gangs et à retrouver le chemin de la stabilité politique et du redressement national.




