SPNH-17 exige une enquête sur l’incident de Kenscoff et critique les détachements excessifs de policiers auprès des VIP
Le syndicat de la police nationale d’Haïti, SPNH-17, monte au créneau suite à l’incident survenu le week-end écoulé à Kenscoff, où plusieurs agents d’une patrouille ont été victimes d’une attaque. Par la voix de son représentant Garry Jacques, le syndicat exige l’ouverture immédiate d’une enquête afin de faire toute la lumière sur les circonstances entourant cet acte de violence.
Tout en exprimant sa solidarité envers les policiers touchés, Garry Jacques dénonce avec fermeté la gestion des effectifs au sein de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Il critique notamment le nombre élevé de policiers affectés à la sécurité de personnalités dites VIP, alors que l’institution peine à répondre efficacement aux assauts répétés des groupes armés dans plusieurs zones sensibles du pays.
« Il est inconcevable que des unités soient sacrifiées sur le terrain, pendant que des dizaines de policiers assurent la protection individuelle de personnes privilégiées », a déclaré Jacques. Il appelle à une révision urgente des priorités en matière de déploiement des forces, soulignant la nécessité de renforcer les patrouilles régulières pour sécuriser la population.
Le SPNH-17 réitère sa demande de mesures concrètes pour protéger les agents sur le terrain, améliorer leurs conditions de travail et restaurer la confiance dans une institution fragilisée par les multiples crises sécuritaires.
