Les États-Unis discutent avec l’OEA pour le déploiement de troupes latino-américaines en Haïti
Face à la dégradation alarmante de la situation sécuritaire en Haïti, les États-Unis ont engagé des pourparlers avec l’Organisation des États Américains (OEA) pour coordonner le déploiement de troupes issues de pays d’Amérique latine. L’objectif de cette initiative est de contenir l’influence croissante des gangs armés qui contrôlent de vastes portions du territoire haïtien et de poser les bases d’une transition politique stable.
Ce projet, soutenu par le secrétaire d’État Marco Rubio, repose sur deux axes principaux : l’intensification de la lutte contre les gangs armés et l’encadrement diplomatique d’un retour à la stabilité politique. Avant la prise de fonction du nouveau secrétaire général de l’OEA, Albert Randim, les États-Unis ont déjà désigné les gangs « Viv Ansanm » et « Grand Grif » comme organisations terroristes, soulignant leur rôle central dans la violence et l’instabilité qui frappent Haïti.
Excluant toute intervention directe de troupes américaines, Washington mise sur la mobilisation de partenaires régionaux comme l’Argentine, la Colombie, le Canada et le Mexique. La référence historique d’une intervention de l’OEA en 1965 en République Dominicaine est évoquée comme précédent diplomatique. L’objectif est clair : faire débarquer une force régionale avant la fin de l’année 2025 pour restaurer la sécurité et reconstruire les institutions haïtiennes.
