Pas de ruptre d’antiretroviraux en Haiti, selon le Dr Louis Gerald Gilles

Alors que des rumeurs d’épuisement de stock de médicaments circulaient dans certains milieux, le Dr Louis Gérald Gilles a voulu rassurer. Le conseiller du président a affirmé ce mardi que la disponibilité des antirétroviraux en Haïti est garantie, écartant tout risque de rupture.
Cette déclaration a été faite lors d’un point de presse organisé à l’issue d’une réunion de travail avec des acteurs du secteur VIH/Sida, dont des représentants d’organisations œuvrant auprès des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
« Il n’y aura pas de rupture de stock. L’État prend ses responsabilités », a martelé le Dr Gilles.
Au-delà de cette garantie, une mesure majeure a été annoncée, la création prochaine d’un Fonds national de soutien aux PVVIH, une structure visant à pérenniser les efforts dans la lutte contre le VIH et à renforcer l’appui aux personnes concernées.
L’initiative a été applaudie par Johny Lafleur, président du Comité national de plaidoyer des populations clés, qui y voit un tournant prometteur dans la réponse haïtienne au VIH/Sida.
« Ce fonds ouvre la voie à plus de stabilité pour les PVVIH. C’est une reconnaissance officielle de nos besoins », a-t-il déclaré.
En dépit des défis persistants du système de santé, le gouvernement assure que les personnes sous traitement n’auront pas à interrompre leur médication, élément crucial dans la lutte contre la transmission du VIH et dans l’amélioration de la qualité de vie des patients.