Le gouvernement kényan a annoncé l’ouverture d’un Consulat Général à Port-au-Prince, avec pour objectif d’appuyer sa mission de paix en Haïti, dans le cadre de la force multinationale autorisée par l’ONU. Pour certains, la présence kényane sur le terrain reste très contestée et peu efficace face à la crise sécuritaire.
À la tête du nouveau consulat se trouvera Noor Yarow Gabow, ancien haut responsable de la police kényane, dont la nomination a été approuvée par le parlement du Kenya. Le consulat servira principalement à soutenir la coordination des troupes kényanes et à renforcer leur ancrage diplomatique dans le pays.
Depuis leur arrivée, les forces kényanes n’ont montré aucun résultat tangible dans la lutte contre les gangs, qui continuent de contrôler de vastes zones de Port-au-Prince. Pire encore, deux policiers kényans ont été tués, et deux autres blessés dans des affrontements avec des groupes armés, jetant un doute sérieux sur la capacité de cette force à faire une réelle différence.
Malgré ces échecs et la réduction du soutien financier des États-Unis, le Kenya persiste dans son engagement, misant sur ce consulat pour affirmer sa présence diplomatique et renforcer la coordination de sa mission. Mais sur le terrain, les attentes de la population haïtienne restent insatisfaites et la frustration grandit.
