Le climat d’insécurité qui règne en Haïti a une nouvelle fois frappé, à Mirbalais, où deux sœurs catholiques ont perdu la vie dans des circonstances tragiques. Sœurs Evanette Onezaire (JouJou) et Jeanne Voltaire (Djine), membres de la congrégation Sainte-Thérèse, ont été tuées par des assaillants armés lors d’une invasion de gangs dans la ville.
Les deux religieuses étaient en mission humanitaire à Mirbalais et se sont retrouvées prises au piège lors de l’attaque. Cherchant à fuir la violence, elles et d’autres habitants ont trouvé refuge dans une maison. Malheureusement, leur tentative de se cacher n’a pas suffi. Les assaillants ont découvert leur cachette et ont exécuté tous les occupants, dont les deux sœurs, dans une scène de terreur et de cruauté.
Cet incident s’inscrit dans une série d’attaques perpétrées par des groupes armés qui sèment la panique dans de nombreuses régions du pays. Mirbalais, comme d’autres villes, est désormais plongée dans un climat de peur constante. Les habitants vivent dans l’angoisse, tentant de fuir la violence tout en étant pris au piège de cette guerre des gangs qui semble sans fin.
La mort de Sœurs Joujou et Djine met en lumière non seulement l’ampleur de l’insécurité, mais aussi l’atteinte à des travailleurs humanitaires qui, pourtant, œuvrent pour le bien-être des plus vulnérables. Les attaques contre des civils, mais aussi contre des institutions religieuses et humanitaires, font partie d’une escalade inquiétante de la violence en Haiti.
Alors que Mirbalais tente de se remettre de cette attaque, les Haïtiens continuent de faire face à une crise humanitaire sans précédent. Les gangs, de plus en plus puissants et impunis, continuent de terroriser la population, exacerbant la situation déjà précaire du pays. La communauté internationale, les autorités locales et les organisations humanitaires doivent redoubler d’efforts pour mettre fin à cette violence aveugle qui frappe chaque jour des innocents.
