La capitale haïtienne a connu une journée mouvementée, ce 2 avril 2025, où plusieurs artères dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ont été bloquées. Des milliers de citoyens ont regagné les rues pour exiger aux autorités de prendre des mesures contre l’insécurité et mettre fin aux actions des bandits de la coalition «Viv Ansanm». La Police nationale d’Haïti a fait usage de gaz Lacrymogène pour disperser les protestataires.
Comme annoncé, plusieurs communes de la capitale ont été au centre d’un vaste mouvement de protestation pour exiger au gouvernement de prendre des mesures face au chaos généralisé qui règne dans le pays. Tôt dans la matinée, des pneus enflammés et des barricades de toutes sortes ont été érigés par les habitants de la commune de Pétion-Ville, Delmas, du Centre-ville de Port-au-Prince ou du moins ce qui en reste en signe de protestation contre les dirigeants en place qui ne parvient pas à sécuriser la population face aux gangs de «Viv Ansanm».
La manifestation avait 3 grandes branches. Une première qui s’est réunie au niveau de Lalue,une deuxième partant de Canape-Vert et également de Pétion-Ville. La foule immense a lancé des slogans hostiles contre le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement qu’ils jugent dépassés par la situation. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour empêcher aux manifestants d’arriver devant le Villa d’accueil et la résidence du Premier ministre, à Musseau.
Dans les quartiers touchés par ce mouvement de protestation, le transport en commun, les activités formelles ont été perturbés. Les portes des institutions de l’administration publique, des banques, des supermarchés et certaines maisons de transfert sont restées fermées. Des tirs nourris ont été entendus à Delmas, Musseau et Pétion-ville. Plusieurs manifestants ont clairement affiché leur volonté de continuer le mouvement jusqu’à la résolution du problème de sécurité ou le départ du CPT
