Haïti : Le gouvernement haïtien renforce les capacités de la PNH alors que la violence des gangs se poursuit
Alors que la situation sécuritaire du pays demeure préoccupante, le gouvernement haïtien annonce des mesures pour renforcer les capacités opérationnelles de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Avant de participer à une réunion spéciale du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) consacrée à la sécurité, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et le Directeur général de la PNH, Rameau Normil, ont procédé à l’inspection d’un échantillon de nouveaux équipements destinés aux forces de l’ordre.
Un engagement affiché contre l’insécurité
Face à la montée des violences orchestrées par les gangs armés, le gouvernement affirme agir avec détermination pour doter la PNH des moyens nécessaires à la lutte contre l’insécurité. Si aucun détail n’a été communiqué sur la nature exacte des équipements, cette initiative vise à améliorer la capacité d’intervention des unités spécialisées.
Cette démarche intervient dans un contexte où les forces de l’ordre peinent à contenir l’expansion des groupes criminels, notamment à Port-au-Prince et dans d’autres régions du pays. La PNH, souvent critiquée pour son manque de ressources et de matériels adéquats, devrait ainsi bénéficier de renforts logistiques pour répondre aux défis sécuritaires croissants.
Les gangs continuent de semer la terreur
Malgré les efforts annoncés par les autorités, la violence des gangs ne faiblit pas. Ce matin, 24 mars, des membres de la coalition “Viv Ansanm” ont ouvert le feu à Delmas 19, faisant plusieurs blessés et causant la mort d’au moins une personne. Cette nouvelle fusillade illustre une fois de plus l’impuissance des forces de sécurité face à des groupes armés de plus en plus organisés et agressifs.
Une réponse suffisante ?
Alors que les attaques armées se multiplient et que plusieurs zones stratégiques du pays tombent sous le contrôle des gangs, des observateurs restent sceptiques quant à l’impact réel des mesures annoncées par le gouvernement. La population, elle, continue d’attendre des résultats concrets, espérant que l’État parvienne à rétablir un climat de sécurité et de stabilité.
